Enquête auprès des associations adhérentes

Comment les associations s'adaptent à la crise sanitaire ?

Une enquête Uraf auprès de l’important réseau d’associations familiales de la région

Loisirs, jeunesse, petite enfance, défense du consommateur, aide aux personnes âgées, … sont autant de secteurs d’activités investis par les associations familiales. Souvent à l’origine d’innovations sociales reprises par les collectivités, elles restent très présentes dans les territoires manquants de services. 387 associations familiales membres du réseau Uraf-Udaf maillent ainsi la Bourgogne-Franche-Comté pour répondre aux besoins de ses habitants, faciliter leur vie quotidienne et développer le lien social.

L’Observatoire de la famille piloté par le réseau des Unions Départementales et Régionale des Associations Familiales de Bourgogne-Franche-Comté s’est intéressé à la manière dont les associations familiales s’étaient adaptées face à la crise sanitaire.

122 associations du réseau (sur 387) ont répondu à un questionnaire envoyé en mars-avril 2021.

Un niveau d’activité fragilisé par le contexte sanitaire

Depuis le début de la crise sanitaire, l’activité des associations familiales se maintient pour près de la moitié d’entre elles entre 75 et 100% de la normale. Ce sont avant tout les associations employeuses qui ont conservé ce niveau. Celles qui fonctionnent exclusivement grâce à l’implication de bénévoles ont un niveau bien moindre. Pour 63% il est compris entre 25 et 50%.

La lutte contre la pandémie ayant pour moyen principal, la limitation des interactions sociales, elles ont mis en sommeil ou annulé nombres d’actions favorisant ce lien ou le développement des loisirs.

Mais face à cette crise inédite, elles se sont adaptées en engageant de nouvelles actions. Le lien social étant au cœur de leurs préoccupations, la moitié se sont mobilisées pour apporter un soutien moral.

 

 

 

 

 

 

 

Des défis à relever et des attentes fortes pour une relance du secteur

L’absence de perspective, la fermeture des lieux publics, les changements réguliers des règles sanitaires sont les principaux facteurs qui ont affecté l’activité et les finances des associations familiales.

Misant sur la remise en place de leurs activités pour retrouver nombre d’adhérents, elles ont aujourd’hui besoin de directives claires pour pouvoir projeter leur calendrier.

L’engagement bénévole actif conditionne cette reprise. Si 6 associations sur 10 ont la chance d’avoir conservé le même niveau d’engagement, 3 sur 10 comptent des bénévoles qui se sont mis en retrait. Et la moitié ont des difficultés récurrentes à renouveler leurs forces vives. Il sera peut être difficile pour eux de reprendre après une année sans militantisme.

Cependant l’intérêt pour le milieu associatif perdure malgré la crise sanitaire. 2 associations sur 10 ont ainsi vu des bénévoles augmenter leur engagement ou des nouvelles personnes s’engager. Le maintien du lien entre membres actifs via la visio-conférence mais aussi les contacts physiques sont probablement l’une des causes. 6 sur 10 ont développé la visioconférence et/ou maintenu des rencontres entre membres actifs. Elles soulignent d’ailleurs la grande adaptabilité des bénévoles face aux nouvelles technologies.

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